Hôpital de Pont l'Abbé... Des prises de positions pour le moins en décalage avec la population...
A la lecture de la presse locale, nous apprenons que tout va très bien concernant l'Hôtel Dieu... Suite à la réunion de la semaine dernière en mairie de Pont l'Abbé, qui
réunissait Madame la députée Annick Leloch, le maire de la ville Daniel Couic, le délégué de l'ARS, la direction de l'hôpital, et le président de communauté de commune (CCPBS) ainsi que quelques
autres élus de communes avoisinantes, le but de cette réunion d'importance « de vigilance » faire le point sur le suivi du plan élaboré en 2011, sous le précédent
gouvernement...
Que l'on se rassure ce plan est suivi à la lettre et « la colère » de Monsieur Alain Tanguy, le directeur délégué du groupe HSTV (Hospitalité Saint-Thomas de Villeneuve)est bien compréhensible, puisque d’après lui les urgences ne sont pas en danger et d'ailleurs (toujours d'après la presse) c'est la députée du secteur qui l'affirme «« Le Smur, un service fondamental pour le traitement des cas d'urgence vitale, adresse les patients vers les services les mieux qualifiés, que cela soit à Brest, à Quimper ou à Nantes » Circulez il n'y a rien à voir ! D'ailleurs l'hôpital se développe cela c'est le maire qui l'affirme... En fait il serait plus juste de dire que la gériatrie se développe au détriment de l'offre de proximité !
Oui mais dans toutes ces affirmations l'objectif
était bien de tordre le cou à la contestation qui s'exprime à travers une pétition qui aujourd'hui avoisine les 6000 signataires. Et si les édiles locaux ou nationaux avaient pris la peine
d'écouter ce qui se disait ils auraient compris que ce que revendiquent avec justesse les bigoudens c'est le maintien d'un hôpital de proximité avec son bloc opératoire
opérationnel.
Que des inquiétudes se fassent jour après l'annonce du transfert du plateau chirurgie vers Quimper, est bien légitime et les balayer d'un revers de mains n'est pas responsable, alors que s'affirme avec force la nécessité de répondre aux besoins de santé de proximité et apparaît comme la continuité de la politique de casse de l’ère Sarkozy...
Non le peuple de gauche n'a pas voté
pour cette politique et n'a pas élu une députée « de gauche » pour poursuivre voir accentuer cette politique, il est certain que cette attitude conduit à des lendemains d'élections
amers.
C'est aussi l'élargissement de la prise de conscience des citoyens d'horizon divers, qui s'interrogent sur cette politique de santé qui remet en cause l'attractivité des territoires. La poursuite de casse des services publics ne peut conduire qu'à une fuite des activités économiques et appauvrir le tissu urbain.
Le Parti Communiste avec le Front de Gauche, continueront de se battre avec la population pour que soient entendues ses légitimes demandes, mais aussi avec le personnel de l'Hôtel Dieu qui a vu le rééquilibrage des comptes se faire en grande partie par des suppressions de postes et des réorganisions au détriment de ses conditions de travail.
Nous exprimons notre soutien à l'action du Comité de défense des urgences et des services afférents.
Pour le Parti Communiste nous sommes clairement pour une abrogation de la loi Bachelot, ainsi que des mécanismes actuels de
financement des établissements de santé (T2A et EPRD) ; à noter que le Front de gauche est la seule force politique à indiquer clairement cette volonté et cet engagement de rompre avec la
situation actuelle,au vu des agissements des directeurs des Agences régionales de la santé, profondément antidémocratiques et catastrophiques, notamment pour le tissu hospitalier public de
proximité, avec des risques majeurs de ruptures dans la continuité des soins et par voie de conséquence l’augmentation des inégalités d’accès aux soins.
Oui le changement il faudra le construire et avec les citoyens nous entendons bien nous y employer.
R.D.